mercredi 30 avril 2014

Olivier Nduhungirehe se trahit dans sa réponse!

Un netter  du forum yahoo DHR, analyse la réponse d'Olivier Nduhungirehe en ces termes:

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Olivier,

Je t'ai proposé d'en rester là 3 fois, mais visiblement tu n'en as que faire. Comme tu voudras!

Revenons donc à la réponse que tu as donnée à Albert Twagira le 27 avril à 20:09 (message DHR # 243373), une réponse dans laquelle tu enfonces ta propre famille, probablement sans t'en rendre compte tellement tu es perdu dans ta réalité parallèle…

Tu écris ceci: "Janvier et Rukara se sont donc rendus sur la ronde dans la nuit du 14 avril 1994 […]" et que « […] ces adolescents étaient désarmés, n’étant que des chairs à canons, pour donner l’illusion d’une mobilisation populaire » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Outre le fait que tu confirmes les faits que relatent Albert Twagira sur ce point précis, peux-tu expliquer à ces Netters que « je prends pour des cons » (SIC) :

1)    Comment 7 jours après le début du génocide soit environ après 70.000 tués, après la reprise des combats intenses entre les FAR et le F.P.R. à Kicukiro, ton cousin tutsi et ton frère hutu décident d’aller faire une « ronde nocturne » dans un quartier à feu et à sang sans être le moins du monde armé ???

2)      En tout état de cause, de quel type de « ronde de nuit » s’agissait-il ? Quel était leur itinéraire prévu ? Qui devaient-ils allaient visiter, contrôler, surveiller ? Quels étaient leurs ordres ? Pourquoi s’aventurer une première fois de nuit pour faire une « ronde », comment ont-ils passés toutes les barrières dans les environs ???

Tu écris en outre ceci : « Michel et Rukara avaient des cartes d’identité Tutsi, ils prirent une lame de rasoir et effacèrent délicatement la ligne qui barrait « Hutu » et prirent un bic pour barrer le mot « Tutsi ». » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Tiens donc ?!? Pourquoi personne n’y avait pensé… Il suffisait donc juste d’un coup de lame de rasoir dans la fameuse carte d’identité pour passer de « Tutsi » à « Hutu » ? Au fait, comment savaient-ils, 8 jours après le début du génocide, qu’ils devaient changer cette mention dans leur propre carte d’identité ? Qui leur avait dit que les tutsi étaient tués sur cette base ? Si personne ne leur a dit, comment le savaient-ils ?

Tu poursuis en révélant ceci : « Et à la Commune de Nyarugenge, il [Christophe] rencontra Séraphin, un Interahamwe notoire dans la ville. Il tenta le tout pour le tout (gupfa ni ugupfa) et lui demanda que ses hommes les escortent jusqu'à Nyabarongo, en échange de beaucoup d’argent» (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Incroyable… Comment pouvait-on aller de Kicukiro à la commune de Nyarugenge (sur le plateau) sans être accompagné de militaires, gendarmes ou Interahamwe à cette époque. La seule réponse c’est qu’il fallait impérativement être un de ceux-là. De plus, pourquoi choisir un Interahamwe pour être accompagné alors que tous voulaient des militaires ou des gendarmes ? Quelle complicité y avait-il avec ce Séraphin, Interahamwe notoire (SIC) pour qu’il accepte de vous donner des hommes en contrepartie de marchandise ?

Tu nous apprends également ceci : « Christophe manœuvra  avec brio sur toutes les barrières, jusqu'à Butare ». (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Peux-tu expliquer comment Christophe, qui conduisait votre camionnette, manœuvra avec brio sur toutes les barrières ? Il n’avait pas d’argent (volé dans l’épicerie), pas de marchandise (emportée par Séraphin) et n’était plus escorté par qui que ce soit. Comment a-t-il fait jusque Butare alors qu’il transportait des Tutsi ???

Tu nous révèles également que : « […] la Ministre Pauline Nyiramasuhuko, étant venu chez nous à Mbazi, a été copieusement  sermonnée par ma mère, la traitant à plusieurs reprises d’ « umwicanyi », sous les yeux horrifiés de Christophe, Rukara et les autres » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Là tu m’as bluffé ! Une ministre de Kambanda, condamnée pour Génocide par le TPIR, serait venue chez vous à Mbazi (Butare) pour y être « copieusement sermonnée » SIC par ta mère, qui est tutsi ?!? J’essaie de m’imaginer la scène mais je n’y arrive pas… Peux-tu nous dire ce qu’elle venait faire là ? Comment ta mère l’a « copieusement sermonée » SIC ? Quelle fût sa réaction quand ta mère la traita « d’Umwicanyi » devant tous ces témoins ?

Ensuite, tu nous apprends que « Dans le même temps, un certain Callixte Kalimanzira, Secrétaire General au MININTER qui connaissait bien la famille Ndibwami, reconnut Michel, même si celui-ci s’était fait pousser une longue barbe » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Que diable venaient faire tous ces dignitaires du gouvernement Kambanda chez vous ? Qui venaient-ils voir ? Qui d’autre est venu ? Kambanda ? Bagosora ? Peux-tu nous en dire plus ?

Tu nous confirmes également ceci : « Mon père, qui était à Louvain-la-neuve pendant le génocide, comme vous l’avez si bien dit, avait organisé le 15 avril à Bruxelles, en compagnie de Jean Baptiste Ndahumba du FPR, Joseph Ndahimana du PSD, un représentant du PL (époux de la sœur de Justin Mugenzi) et un autre du MDR, une marche contre le génocide, de la Porte de Namur au Quartier Léopold » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)

Albert Twagira ne savaient pas si bien dire quand il parlait de paradoxe chez les Nduhungirehe ! Pendant que ta mère accueillait des dignitaires du gouvernement Kambanda chez vous à Butare, en toute aisance (« friendly environment » comme dirais l’autre) au point de les « sermonner copieusement » (SIC), ton père lui marchait main dans la main avec le F.P.R. à Bruxelles. Comment peux-tu expliquer cela ?

Enfin, là où tu m’as littéralement coupé le souffle c’est lorsque tu confirmes à Albert Twagira que « […] seule une personne dans ce bas monde peut, à la fois, connaître chacun des détails contenus dans votre article » », validant sans équivoque la véracité des faits qu’Albert Twagira a relaté !

Pire encore, tu vas même jusqu’à enlever tout moyen de défense à ta propre mère et à ton propre cousin en affirmant qu’ils ont eux-mêmes relatés ces faits à des tiers, et comme si ça ne suffisait pas, tu nous cites le nom d’un d’entre eux ! Je n'en reviens toujours pas...

Je terminerai juste en te posant une dernière question :

Que diras-tu si une deuxième personne décide de confirmer les faits, maintenant que tu l’as fait toi-même à l’insu de ton plein gré ? Qu’invoqueras-tu ? Jalousie maladive ? Querelle amoureuse ?

Mon cher Olivier, que tu veuilles te faire passer pour qui tu n’es pas, passe encore… Mais que tu veuilles faire passer les autres pour ce qu’ils ne sont pas te perdra.

J’attends, avec autant d’impatience que ces « Netters que je prends pour des cons » (SIC), chacune des réponses à mes questions.

Bonne soirée.

Mutware
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