Olivier Nduhungirehe,
Merci pour ta réponse...
Grâce à tes querelles "personnelles" avec les autres Netters, je peux désormais établir les élèments suivants :
1°
Je ne suis pas la seule personne capable de témoigner des agissements
de ta famille à Kicukiro entre le 7 avril 1994 et le jour où elle a
quitté le quartier. Selon tes propres révélations, ta mère et ton cousin
les ont racontés à plusieurs personnes une fois arrivés en Belgique et
tu as même cité le nom d’une d’entre elles.
2° Chose très rare
chez toi, le fait que tu n’aies pas répondu aux questions de "Mutwareg",
pertinentes pour la plupart, montre bien que tu as encore des choses à
cacher, en plus des auto-révélations fracassantes dans ta réponse.
Il
n’est donc pas exclu que d’autres témoins trouvent le courage de
parler, mais pour ce qui me concerne, je garderai mon anonymat jusqu’à
ce qu’une autorité judiciaire me le demande formellement, et je leur
livrerai alors tous les autres détails dont ceux de "l'histoire du
portefeuille" que tu connais très bien.
« La vérité arrive par l’escalier et le mensonge par l’ascenseur, mais finit toujours pas se montrer. »
Albert Twagira
Kicukiro 1994
mercredi 7 mai 2014
mercredi 30 avril 2014
Olivier Nduhungirehe se trahit dans sa réponse!
Un netter du forum yahoo DHR, analyse la réponse d'Olivier Nduhungirehe en ces termes:
*********
*********
Olivier,
Je t'ai
proposé d'en rester là 3 fois, mais visiblement tu n'en as que faire. Comme tu
voudras!
Revenons
donc à la réponse que tu as donnée à Albert Twagira le 27 avril à 20:09
(message DHR # 243373), une réponse dans laquelle tu enfonces ta propre famille,
probablement sans t'en rendre compte tellement tu es perdu dans ta réalité
parallèle…
Tu écris
ceci: "Janvier et Rukara se sont
donc rendus sur la ronde dans la nuit du 14 avril 1994 […]" et que « […]
ces adolescents étaient désarmés, n’étant
que des chairs à canons, pour donner l’illusion d’une mobilisation populaire »
(Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)
Outre le
fait que tu confirmes les faits que relatent Albert Twagira sur ce point précis,
peux-tu expliquer à ces Netters que « je prends pour des cons » (SIC) :
1) Comment 7 jours après le début du
génocide soit environ après 70.000 tués, après la reprise des combats intenses entre
les FAR et le F.P.R. à Kicukiro, ton cousin tutsi et ton frère hutu décident d’aller
faire une « ronde nocturne » dans un quartier à feu et à sang sans
être le moins du monde armé ???
2) En tout état de cause, de quel type
de « ronde de nuit » s’agissait-il ? Quel était leur itinéraire
prévu ? Qui devaient-ils allaient visiter, contrôler, surveiller ?
Quels étaient leurs ordres ? Pourquoi s’aventurer une première fois de
nuit pour faire une « ronde », comment ont-ils passés toutes les
barrières dans les environs ???
Tu écris en
outre ceci : « Michel et Rukara
avaient des cartes d’identité Tutsi, ils prirent une lame de rasoir et
effacèrent délicatement la ligne qui barrait « Hutu » et prirent un bic pour
barrer le mot « Tutsi ». » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)
Tiens donc ?!?
Pourquoi personne n’y avait pensé… Il suffisait donc juste d’un coup de lame de
rasoir dans la fameuse carte d’identité pour passer de « Tutsi » à « Hutu » ?
Au fait, comment savaient-ils, 8 jours après le début du génocide, qu’ils devaient
changer cette mention dans leur propre carte d’identité ? Qui leur avait
dit que les tutsi étaient tués sur cette base ? Si personne ne leur a dit,
comment le savaient-ils ?
Tu poursuis
en révélant ceci : « Et à la
Commune de Nyarugenge, il [Christophe] rencontra Séraphin, un Interahamwe
notoire dans la ville. Il tenta le tout pour le tout (gupfa ni ugupfa) et lui
demanda que ses hommes les escortent jusqu'à Nyabarongo, en échange de beaucoup
d’argent» (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)
Incroyable…
Comment pouvait-on aller de Kicukiro à la commune de Nyarugenge (sur le plateau)
sans être accompagné de militaires, gendarmes ou Interahamwe à cette époque. La
seule réponse c’est qu’il fallait impérativement être un de ceux-là. De plus,
pourquoi choisir un Interahamwe pour être accompagné alors que tous voulaient des
militaires ou des gendarmes ? Quelle complicité y avait-il avec ce
Séraphin, Interahamwe notoire (SIC) pour qu’il accepte de vous donner des
hommes en contrepartie de marchandise ?
Tu nous
apprends également ceci : « Christophe
manœuvra avec brio sur toutes les
barrières, jusqu'à Butare ». (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)
Peux-tu
expliquer comment Christophe, qui conduisait votre camionnette, manœuvra avec
brio sur toutes les barrières ? Il n’avait pas d’argent (volé dans l’épicerie),
pas de marchandise (emportée par Séraphin) et n’était plus escorté par qui que
ce soit. Comment a-t-il fait jusque Butare alors qu’il transportait des Tutsi ???
Tu nous révèles
également que : « […] la
Ministre Pauline Nyiramasuhuko, étant venu chez nous à Mbazi, a été
copieusement sermonnée par ma mère, la
traitant à plusieurs reprises d’ « umwicanyi », sous les yeux horrifiés de
Christophe, Rukara et les autres » (Olivier Nduhungirehe, le
27/4/2014)
Là tu m’as bluffé !
Une ministre de Kambanda, condamnée pour Génocide par le TPIR, serait venue
chez vous à Mbazi (Butare) pour y être « copieusement sermonnée » SIC par ta mère, qui est tutsi ?!?
J’essaie de m’imaginer la scène mais je n’y arrive pas… Peux-tu nous dire ce qu’elle
venait faire là ? Comment ta mère l’a « copieusement sermonée » SIC ? Quelle fût sa réaction
quand ta mère la traita « d’Umwicanyi » devant tous ces témoins ?
Ensuite, tu
nous apprends que « Dans le même
temps, un certain Callixte Kalimanzira, Secrétaire General au MININTER qui
connaissait bien la famille Ndibwami, reconnut Michel, même si celui-ci s’était
fait pousser une longue barbe » (Olivier Nduhungirehe, le 27/4/2014)
Que diable venaient
faire tous ces dignitaires du gouvernement Kambanda chez vous ? Qui
venaient-ils voir ? Qui d’autre est venu ? Kambanda ? Bagosora ?
Peux-tu nous en dire plus ?
Tu nous
confirmes également ceci : « Mon
père, qui était à Louvain-la-neuve pendant le génocide, comme vous l’avez si
bien dit, avait organisé le 15 avril à Bruxelles, en compagnie de Jean Baptiste
Ndahumba du FPR, Joseph Ndahimana du PSD, un représentant du PL (époux de la
sœur de Justin Mugenzi) et un autre du MDR, une marche contre le génocide, de
la Porte de Namur au Quartier Léopold » (Olivier Nduhungirehe, le
27/4/2014)
Albert
Twagira ne savaient pas si bien dire quand il parlait de paradoxe chez les
Nduhungirehe ! Pendant que ta mère accueillait des dignitaires du
gouvernement Kambanda chez vous à Butare, en toute aisance (« friendly
environment » comme dirais l’autre) au point de les « sermonner copieusement » (SIC), ton
père lui marchait main dans la main avec le F.P.R. à Bruxelles. Comment peux-tu
expliquer cela ?
Enfin, là
où tu m’as littéralement coupé le souffle c’est lorsque tu confirmes à Albert
Twagira que « […] seule une personne
dans ce bas monde peut, à la fois, connaître chacun des détails contenus dans
votre article » », validant sans
équivoque la véracité des faits qu’Albert Twagira a relaté !
Pire
encore, tu vas même jusqu’à enlever tout moyen de défense à ta propre mère et à
ton propre cousin en affirmant qu’ils ont eux-mêmes relatés ces faits à des
tiers, et comme si ça ne suffisait pas, tu nous cites le nom d’un d’entre eux ! Je n'en reviens toujours pas...
Je
terminerai juste en te posant une dernière question :
Que diras-tu
si une deuxième personne décide de confirmer les faits, maintenant que tu l’as
fait toi-même à l’insu de ton plein gré ? Qu’invoqueras-tu ? Jalousie
maladive ? Querelle amoureuse ?
Mon cher
Olivier, que tu veuilles te faire passer pour qui tu n’es pas, passe encore…
Mais que tu veuilles faire passer les autres pour ce qu’ils ne sont pas te
perdra.
J’attends,
avec autant d’impatience que ces « Netters
que je prends pour des cons » (SIC), chacune des réponses à mes
questions.
Bonne soirée.
Mutware
***************
***************
lundi 28 avril 2014
Appel à témoin cas Nduhungirehe - Kicukiro 1994
Dans sa réponse sur le forum yahoo "DHR", Olivier Nduhungirehe a confirmé une partie du témoignage mais continue à nier certains faits.
J'apelle donc toute personne qui souhaite contribuer à l'éclatement de la vérité et qui peut apporter un témoignage concordant à me le faire parvenir par e-mail anonyme sur l'adresse albert.twagira@yahoo.ca.
Aprés vérification, il sera publié sur le blog.
"Le mensonge arrive par l'ascenseur et la vérité par l'escalier mais elle finit toujours par se montrer"
J'apelle donc toute personne qui souhaite contribuer à l'éclatement de la vérité et qui peut apporter un témoignage concordant à me le faire parvenir par e-mail anonyme sur l'adresse albert.twagira@yahoo.ca.
Aprés vérification, il sera publié sur le blog.
"Le mensonge arrive par l'ascenseur et la vérité par l'escalier mais elle finit toujours par se montrer"
vendredi 25 avril 2014
Olivier Nduhungirehe ahatse iki?
“Ukuri guca mu ziko ntigushya”.
Olivier Nduhungirehe ushyamiranye n’abantu kuri Internet ahatsi iki?
Abatabizi mubimenye, ibyo akora byose burya bigamije guhishira ibyo bene
wabo bakoraga mu kwezi kwaMata 1994.
Ibyo mwese mushobora kuba muzi n'uko yarafite murumuna we, nyakwigendera
Janvier Jean Syriak Nduhungirehe, wishwe afite imyaka 17 kw'itariki ya 15 Mata
1994 n'umusirikare wa RPF witwaga Gatabazi, wamurashe mu marembo y’iwabo ku
Kicukiro i Kigali.
Icyo mushobora kuba mutazi neza, n'ibyabaye byose kuri uwo munsi, ndetse n'impamvu
abo basirikare bahisemo kumurasa.
Uwo Gatabazi yari kumwe n'abagenzi be babiri bari bagiye kugaba igitero
kw'iRebero, kuko bari bafite misiyo yo kuhafata n’abandi. Bari baturutse i
Remera, bagomba guca ku Kicukiro mu bibuga bya E.T.O. (Ecole Technique
Officielle de Kicukiro) ngo bakomeze inzira yabo.
Uwo munsi wa 15 Mata utangira, abo basirikare batatu babanje kurasa undi
musore witwaga Kalisa wigaga muri ETO, umuhungu w'inzobe wari uzwi ho ubuhanga
mugukina umupira. Bamurashe mu musaya agahita agwa ahongaho azira gusa kuba yari
kunzira yabo.Kalisa yarafite imyaka nka 23, bamwiciye kumupaka wa Kicukiro na
Remera, hafi yakabare bitaga « kuri Maradonna ». Abazi ako gace baribuka
umukungugu waho weraga.
Ni uko rero bamaze kwica Kalisa, nibwo bazamutse bagana ku bibuga
by’umupira byo muri E.T.O. Ku nzira yabo bakubitana na Janvier warutashye avuye
kuri bariyeri bari barashinze muri metero nka mirongo itanuuvuye iwabo
k’umuhanda munini werekezaga m’urubirizi no kuri EPEKI (Ecole Primaire
Kicukiro).
Iyo bariyeri bari barashinze bari barayise « kw’iseta ».
Kuri iyo bariyeri, hari ho umusore witwaga Nizari, undi witwaga Robereti, undi
yari Claude, undi yari umusore bitaga Deresi cyangwa
« Deregitegiri », undi witwaga Franco, na Janvier murumuna wa Olivier
Nduhungirehe, ariko cyane cyane uwitwa Usabayezu Emmanuel, uzwi mw’izina rya
« Rukara ».
Abo bandi nta bintu byinsh tubaziho, ariko tuzi
ko ibikorwa byose by’ubu bya Olivier Nduhungirehe, bigamije guhishira iby’iyo
minsi, harimo imyitwarire ya Rukara Usabayezu Emmanuel, mubyara we. Niyo mpamvu
Olivier Nduhungirehe atinyakugaruka kw’icwa rya murumuna we ngo batamubaza
ibyabanjirije cyangwa ibyakurikiye.
Janvier rero, yari kumwe n’abo bose kuri
bariyeri kuri uwo munsi mubi wa 15 Mata 1994.Bumviye rimwe amasasu yavugiraga
aho hepfo mbere yo kuzamenya nyuma ko ariyo yahitanye Kalisa. Janvier byamuteye
ubwoba ahitamo kwitahira mugihe Rukara n’abandi biyemezaga gukomera kuri bariyeri,
bigira nkaho ntacyo batinya. Rukara we yari afite akarusho k’ubuterahamwe kuko
ari we wenyine wari wambaye igikoti cya gisirikare anafite umupanga utyaye.
Byasaga nkaho, kuba Interahamwe ari byo
yigiraga kuko Rukara kubamuzi neza yari umututsi ufite bene wabo benshi baje kwicwa
mu karere k’iwabo iButare.Rukara yari amaze nk’imyaka ine aba aho ku Kicukiro
iKigali, kwa se wabo Jean-Chrysostome Nduhungirehe aho yari yaragizwe umwana
m’ubandi kuva aho Nduhungirehe yamwise umuhungu we k’umugaragaromuri 1993.
Niba ari ubwoba bwamukoreshaga aho ku Kicukiro
kure y’aho akomoka, ntawe ubizi. Rukara yari umunyamayeri, ariko utari uzwi ho ubundi
butwari n’ubupfura, yarushize ubukana izo nterahamwe zose zo ku Kicukiro. N’uko
rero yari yarabaye utegeka iyo bariyeri, atitiza anatoteza abacaga aho ngaho. Icyo
kinamico cy’ubuterahamwe cyari kumvikana iyo bigarukira mw’iterabwoba gusa akajya
kuri bariyeri nta kindi akora.
Ariko rero, nk’uko bikunze kugenda iyo umuntu ashatse
gukabya y’igura, umuntu agera aho agakora amarorerwa.
Rukara rero akaba yarayakoze afatanyije n’izindi
Nterahamwe, aho baje kujyana umusore w’umututsi witwaga « Polo »mu
bibuga bya ETO, bakamusogota. Rukara yagarutse asobanura ko ari izo nterehamwe zindi zamwishe, ko we yaba gusa
yaratoraguye icyuma hasi akagihanagura mu byatsi no kw’ikoti rye,ngo yerekane
ko nawe hari icyo yakoraga. Mu byukuri, kuba ari we ugomba kubarirwa icyo
cyaha, nta wabishidikanya kuko abandi bari
kumwe nawe, ahubwo baje bemeza ko Rukara ari we wabikoze byose.
Kuri uyu munsi rero, aho kugira ngo yigire
umurakari mw’ishyirahamwe rya Ibuka iBuruseli, yari akwiye kwicuza icyo cyaha
yakoze cyangwa yemewe ko yafatanyije n’abandi.
Muzabaze umwe muri abo bahungu twavuze hejuru,
azabahe amazina yose ya Polo, kandi anababwire umunsi n’isaha yasogoteweho.
Nihabura ubibabwira, mushobora no kubaza undi musore witwa Hitiyise, umwana
mwiza w’umututsi warokotese ubwicanyi bwabereye harya iGahanga hagati ya
Kicukiro na Rebero. Nanone ni musanga Hitiyise ntabyo azi, muzibarize Rukara
ubwe. Igisubizo muzakibona mu ndoro ye, muhite mwumva impamvu Olivier
Nduhungirehe ajijisha k’ubyiwabo.
Janvier rero, yashingutse kuri bariyeri asubira
iwabo uko urusaku rw’amasasu rwagenda rubegera, ariko batazi neza aho ayo
masasu yaturukaga cyangwa yerekeza. Janvier yagize ibyago kuko ahubwo yagiye ayasanga
ubwo yirukankaga za metero 50zari hagati ya bariyeri nurugo rwabo. Yabaye
agikanda kuri sonette y’amarembo, nyina wari munzu asohoka yiruka aje kumukingurira
kuko yahise yumva ko ari umuhungu we uje uhunga ayo masasu yaramaze kuvugira
hafi aho. Aho yari mugipangu, nibwo nyina yumvaga umwe muri abo basirikara ba R.P.F.
abwira undi ati : « Mwice Gataba… » akaba ari nako izina
ry’uwamishe rizwi kuko uwo wundi yahise amurasa amasasu abiri, rimwe mukwaha
irindi mu musaya.
Kuberako bari bumvise ko abantu bajagataga mu
gipangu, abo basirikire b’inkotanyi bahise bahatera grenade ntiyagira uwo ifata
ariko isakambura inzu yo kwa Nduhungirehe. Nyina yahise aryama hasi yumvise
grenade ituritse. Muri uko gushyira umusaya hasi, nibwo yabonye bucura bwe
arambaraye kubutaka, umwuka wamushizemo. Janvier yashyinguwe iwabo muri jardin.
Mu gihe aba basirikare batatu bageraga hafi
yamarembo yo kwa Nduhungirehe mbere yo kwica Janvier, nibwo abo basore bari
kuri bariyeri bababonaga, Rukara akaba atazibagirwa utugofero tw’icyatsi izo
nkotanyi zari zambaye. Abo basore bose bahise bakwira imishwari, batana biruka
maze Rukara ahitamo kwiruka agana ku bibuga bya E.T.O., ahageze akatira iburyo
akomereza muri ka gahanda kazamukaga gaca imbere y’akaduka kitwaga kuri Scania.
Babiri muri babasirikare ba R.P.F. bahise bamwirukankaho ngo bamufate bamwice
kuko byagaragaraga ko ari we wari uyoboye iyo bariyeri, cyane cyane ko ari we
wenyine wari wambaye nk’interahamwe.
Rukara ni uko ariruka, umupanga arawuta,
amaguru ayabangira ingata, yerekeza kuri position z’abasirikare ba ba FAR,
imbere yo kwa Aubry, umuhungu waje kwicwa mu mpera z’ukwezi kwa gatanu 1994, igihe
R.P.F. yafataga Kicukiro yose.Mu gihe izo nkotanyi zirukunkanaga Rukara ngo zimuhane,
zagize ibyago zibonwa n’abandi basirikare baba FAR bari bafite position muri E.T.O.
bahise bazirasaho, bahamya imwe muri zo,ihita ihagwa. Inkotanyi ya kabiri
yaretse kwiruka, irasa izo position z’aba FAR, itora Kalachnikov ya mugenzi
wayo wari umaze kuraswa ni uko inyurya mu bibuga bya E.T.O. isa nkaho ikomeje
misiyo yayo.
Icyo Olivier Nduhungirehe ashaka guhishira ni aho
we n’umuryango we bari bahagaze muri 1994.
Rukara yarakomeje arirukanka, yakirwa
n’abasirikare b’aba FAR bari kuri centre ya Kicukiro hafi ya OPROVIA imbere ya
station, aho yamaze iminsi ibiri mbere yo gutaha asubira mu rugo asanga nyina
wa Olivier Nduhungirehe ngo bave ku Kicukiro.
Aho kwa Nduhungirehe nta bantu benshi bari
bahari, kuberako ko byari mu biruhuko bya Pasika. Nduhungirehe ubwe yari
yaragiye kwivuza mu Bubiligi aho yabaga iLouvain la neuve, abana n’abakobwa be
babiri, abitwa Solange na Chantal.
Olivier Nduhungirehe nawe yabaga iLouvain la
Neuve, naho umukobwa wa gatatu, Lyliose, yari yaragiye kwiga muri Sénégal. Kwa
Nduhungirehe, hari hasigaye Janvier wari umaze guhotorwa, Rukara n’amarorerwa
ye, Mama wabo Patirisiya, abakozi babiri babakobwa, n’uwitwa Christophe,
watangiye ari umukozi wo murugo akarangiza yarabaye inkoramutima w’umuryango
wose wo kwa Nduhungirehe akaba n’ubu yarabaye incuti y’umuryango, ndetse akaba
yararongoye umwe muri bashiki ba Rukara bacitse kw’icumu.Christophe yari afite
murumuna we, cyangwa impanga ye, wari umukomando mu ba FAR ngo waba warakoze
ishyano muri ibyo bihe iwabo kavukire iButare.
Mbese muri make, ibi byose ni byo Olivier
Nduhungirihe yiyemeje kugerageza guhisha.
Aho umuryango we wari uhagaze, niho hatumye
nyina afata ya kamioneti y’iwabo ya Mitsubishi yumweru akitwara agana iButare, mugihe
ubwicanyi bwari ahantu hose, mu matariki ya 20 Mata 1994. iNyabugogoyahambutse
nta kibazo na gito kandi yari umututsikazi uvuye iKigali, utwaye Christophe
w’umuhutu na Rukura w’umututsi nubwo muri icyo gihe Rukura yari yarigize
umuhutu, ndetse n’interahamwe ikaze.
Ni inde wundi watinyutse gukora ikintu nk’icyo muri
1994 ari umututsi, uretse umuntu utinyuka guheza inguni mw’ishyirahamwe rya
iBuka?
Hari ibindi byinshi umuntu yakongeraho, ariko iby’igenzi
bisobanura imyitwarire ya Olivier Nduhungirehe ni ibyo byabaye hagati y’itariki
ya 7 n’iya 20 mata 1994. Ibi rero byagombaga kumenyeshwa abantu bose bibaza
icyo Olivier Nduhungirehe ahatse.
Que couve Olivier Nduhungirehe?
"Le
mensonge arrive par l'ascenseur et la vérité par l'escalier mais elle finit
toujours par se montrer".
Que tente de cacher Olivier Nduhungirehe à invectiver son monde sur internet ?
Que tente de cacher Olivier Nduhungirehe à invectiver son monde sur internet ?
La
vérité que tout le monde connaît, c'est qu'il a un petit frère, le regretté
Janvier Jean Cyriaque Nduhungirehe qui fut tué à l'âge de 17 ans le 15 avril
1994 par un soldat du FPR nommé Gatabazi devant leur habitation de Kicukiro à
Kigali.
Ce qu'on l'on sait moins, ce sont les détails de cet évènement et les circonstances qui l'ont entouré.
Ce dénommé Gatabazi était en opération avec deux de ses compagnons d'armes en direction de Rebero, une position militaire qu'ils avaient pour mission de conquérir et d'attaquer en traversant notamment le quartier de Kicukiro en venant de Remera.
Ces trois soldats venaient de tuer un autre garçon du quartier dénommé Kalisa qui était un excellent joueur de football qui étudiait à l'ETO, clair de peau, tué gratuitement d'une balle dans la tempe en pleine force de l'âge.Kalisa devait avoir autour de 23 ans et fut tué à la frontière entre Kicukiro et Remera, pas loin d'un bar qu'on appelait « le Maradonna ». Ceux qui connaissaient le quartier se souviennent de la poussière blanche du quartier.
Ce sont ces trois soldats qui venaient juste de tuer Kalisa qui sont remontés vers les terrains de football de l'ETO et qui ont croisé la route de Janvier qui, lui, rebroussait chemin pour quitter la barrière (qu'ils avaient appelé « kwiSeta ») qui était érigée à quelques 50 mètres de la demeure des Nduhungirehe sur la grande route qui descendait vers le Rubirizi et l'EPK (Ecole Primaire Kicukiro).Sur cette barrière se trouvaient notamment un garçon qui s'appelait Nizar, un autre dénommé Roberiti, un certain Claude, un autre garçon surnommé « Deresi » ou « Diregiteri », Janvier en question et surtout un dénommé Usabayezu Emmanuel surnommé aussi « Rukara ».
On ne sait pas grand-chose des autres mais en tous cas on sait que toutes les actions d'Olivier Nduhungirehe ont pour but aujourd'hui de couvrir cet épisode et notamment les méfaits de Usabayezu Emmanuel dit Rukara, son cousin, et que c'est la raison pour laquelle Olivier Nduhungirehe évite comme la peste le sujet de l'assassinat de son frère.
En ce qui concerne Janvier, il était avec tous les autres à la barrière en ce jour funeste du 15 avril 1994 lorsqu'ils ont entendu les coups de feu tirés plus bas dont on a su plus tard que ce sont ces coups de feu qui ont tué Kalisa.
Janvier, inquiet, a décidé de rentrer à la maison pendant que Rukara et tous les autres restaient à la barrière en faisant mine de ne rien craindre, Rukara étant particulièrement zélé dans son rôle d'Interahamwe puisqu'il était le seul à porter une longue veste de couleur militaire et une machette aiguisée.
Il s'agissait juste d'un rôle pour Rukara car, pour ceux qui le connaissent bien, Rukara est tutsi et a même des membres de sa famille qui ont été assassinés au cours de la même période dans sa campagne natale de Butare.
Mais Emmanuel Usabayezu, alias Rukara, vivait déjà depuis presque 4 ans chez son oncle Jean-Chrysostome Nduhungirehe qui l'avait d'ailleurs publiquement adopté comme son fils en 1993.
Se sentant menacé à Kigali, à Kicukiro, loin de sa famille, Rukara qui est un garçon assez malin, avec beaucoup de caractère mais lâche, avait choisi d'être plus royaliste que le Roi en se montrant plus zélé que les Interahamwe qui sévissaient à Kicukiro à ce moment-là.
C'est ainsi qu'il s'était retrouvé à être le chef de cette barrière et à terroriser ceux qui ont eu le malheur de passer par là, uniquement dans un rôle qu'on aurait pu comprendre s'il s'était contenté d'être passif sur cette barrière sans la diriger.
Comme toujours quand on est zélé ou prosélyte, on finit toujours par commettre une bévue et c'est ce qui est arrivé avec un garçon tutsi prénommé Paul, que d’autres Interahamweet Rukara ont emmené dans les terrains de football de l'ETO où il a été poignardé à mort.
Rukara racontait lui-même qu'il aurait seulement pris le couteau ensanglanté après le meurtre et l'aurait essuyé dans l'herbe et sur sa propre veste en faisant semblant de participer à cet acte ignoble.
Mais en réalité son rôle déterminant ne fait aucun doute dans cet assassinat car ceux qui étaient avec lui ont rapporté que c'est lui qui avait tout fait.
Aujourd'hui, au lieu de jouer aux durs dans l'association « Ibuka » de Bruxelles, il devrait avoir honte de ce meurtre dont il est auteur ou, à tout le moins, dont il a reconnu avoir été complice.
Demandez à l'un des garçons cités ci-dessus qui vous donnera le nom de famille de Paul et qui vous dira le jour et l'heure à laquelle Paul fut poignardé.
Et si aucun de ceux qui ont été cités ci-dessus ne veut vous les donner, demander à un garçon qui s'appelle « Hitiyise », un tutsi très gentil qui a survécu au massacre de Gahanga, entre Kicukiro et Rebero, et qui vit encore au quartier aujourd'hui.
Et si encore « Hitiyise » ne sait rien, demandez à Rukara lui-même, vous aurez la réponse dans ses yeux et vous comprendrez ce que veut couvrir Olivier Nduhungirehe à travers ses agissements d’aujourd’hui.
Janvier est donc redescendu vers chez lui au fur et à mesure que les coups de feu se rapprochaient mais personne ne savait exactement d'où venaient les tirs, sauf que Janvier a en fait eu le malheur de redescendre dans le mauvais sens pour parcourir les 50 mètres qui le séparaient de la barrière.
A peine avait-il sonné au portail de leur propriété à Kicukiro que sa mère, qui avait aussi entendu les coups de feu, s'est précipitée pour ouvrir le portail à son fils qu'elle devinait être derrière le portail sur la route.
A l'intérieur de l'enclos, elle a entendu l'un des soldats du FPR ordonner à l'autre de tuer Janvier en kinyarwanda "mwiceGataba..."(Tue-le Gataba) et c'est comme cela qu'on connaît le nom du tueur qui s'est exécuté en tirant deux balles mortelles sur sa victime, une sous l’aisselle et une autre dans la tempe.
Comme ils avaient entendu du bruit à l'intérieur de la parcelle, les soldats du FPR ont encore jeté une grenade par-dessus le portail mais elle n'a blessé personne, elle a juste détruit une partie du toit de la maison familiale des Nduhungirehe.
Couchée par terre, suite à ce jet de grenade, la mère de Janvier a pu voir, sous le portail, son fils jonché par terre et immobile, décédé.Janvier a été inhumé dans le jardin de la demeure familiale.
Au moment où ces trois soldats sont arrivés à hauteur du portail de chez Nduhungirehe, juste avant de tuer Janvier, ils ont été aperçus par les autres larrons qui étaient à la barrière dont Rukara qui se souvient parfaitement des petites casquettes vertes que portaient ces Inkotanyi.
Rukara et tous les autres se sont immédiatement dispersés en courant et lui a détalé dans la direction opposée, vers les terrains de l'ETO, avant de bifurquer à droite sur la route qui longe ces terrains, pour passer devant une petite boutique qui s'appelait à l'époque Scania.
Deux des soldats du FPR ont immédiatement pris Rukara en chasse pour essayer de l'attraper et lui faire la peau vu qu'il devait paraître évident pour eux qu'il était sans doute le chef de la barrière ou en tous cas un Interahamwe visible contrairement aux autres.
Rukara a jeté sa machette dans sa fuite et couru comme cela ne lui était jamais arrivé dans le but de rejoindre les positions militaires des FAR qui étaient sur la route principale Sonatubes-Rebero, pas loin de chez Aubry, un garçon qui fut aussi tué plus tard fin mai 1994 lors de la prise de Kicukiro par le FPR.
En remontant la route à vive allure, les deux poursuivants de Rukara ont été aperçus par d’autres militaires des FAR qui étaient en position à l'ETO et qui ont immédiatement ouvert le feu en tuant l'un des deux Inkotanyi sur le champ.
L'autre, apparemment très serein, a alors arrêté net sa poursuite contre Rukara, le temps de répliquer par un tir de kalachnikov vers la position des FAR et ensuite de faire demi-tour pour ramasser l'arme de son compagnon avant de disparaître à travers les terrains de football de l'ETO, probablement pour poursuivre sa mission.
Ce qu'Olivier Nduhungirehe tente de cacher c'est probablement le côté où il se trouvait et où se trouvait sa famille en 1994.
Rukara a ensuite été recueilli par les militaires des FAR en position au Centre commercial de Kicukiro, près de la station d'essence en face d’OPROVIA et y est resté pendant deux jours avant de rejoindre la mère d'Olivier Nduhungirehe à la maison pour quitter enfin le quartier.
Il n'y avait pas beaucoup de gens chez les Nduhungirehe pendant les vacances de Pâques en avril 1994, le père était absent car il était venu se faire soigner en Belgique où il vivait à Louvain-la-Neuve avec ses filles Solange et Chantal.Olivier Nduhungirehe vivait aussi à Louvain-la-Neuve où il suivait péniblement sa première année de droit, tandis que sa sœur Lyliose était partie étudier au Sénégal.
Il ne restait chez les Nduhungirehe que Janvier qui venait d'être assassiné, Rukara avec ses méfaits, la mère Patricia, l'une ou l'autre bonne et un certain Christophe qui était un domestique qui a fini par gagner la confiance de la famille et qui est aujourd’hui toujours lié à la famille de Nduhungirege, ayant d'ailleurs épousé une des soeurs survivantes de Rukara.
Christophe avait un frère qui était commando dans les FAR à l'époque et qui, raconte-t-on, aurait fait un carnage dans sa commune natale.
Bref, voilà le paradoxe que tente de cacher Olivier Nduhungirehe de nos jours.
C'est ce paradoxe qui fait que sa mère, vers le 20 avril 1994, a finalement pris leur camionnette Mitsubishi blanche de l'époque et est partie immédiatement pour Butare à un moment où les massacres battaient leur plein, notamment à Nyabugogo qu'elle a traversé sans problème alors même qu'elle est elle-même tutsi et transportait, outre Christophe qui est hutu, Rukara qui est tutsi aussi, même si, à l'époque, il se faisait passer pour hutu et surtout Interahamwe.
Qui d'autre a pu oser faire une chose pareille à l'époque en étant tutsi, si ce n'est justement ceux qui aujourd'hui veulent jouer aux plus durs d'Ibuka ?
On pourrait en dire encore et encore mais la vérité sur cette époque du 7 au 20 avril 1994 se devait d'être portée à la connaissance de tous ceux qui n'ont jamais compris ce que couvait Olivier Nduhungirehe.
Ce qu'on l'on sait moins, ce sont les détails de cet évènement et les circonstances qui l'ont entouré.
Ce dénommé Gatabazi était en opération avec deux de ses compagnons d'armes en direction de Rebero, une position militaire qu'ils avaient pour mission de conquérir et d'attaquer en traversant notamment le quartier de Kicukiro en venant de Remera.
Ces trois soldats venaient de tuer un autre garçon du quartier dénommé Kalisa qui était un excellent joueur de football qui étudiait à l'ETO, clair de peau, tué gratuitement d'une balle dans la tempe en pleine force de l'âge.Kalisa devait avoir autour de 23 ans et fut tué à la frontière entre Kicukiro et Remera, pas loin d'un bar qu'on appelait « le Maradonna ». Ceux qui connaissaient le quartier se souviennent de la poussière blanche du quartier.
Ce sont ces trois soldats qui venaient juste de tuer Kalisa qui sont remontés vers les terrains de football de l'ETO et qui ont croisé la route de Janvier qui, lui, rebroussait chemin pour quitter la barrière (qu'ils avaient appelé « kwiSeta ») qui était érigée à quelques 50 mètres de la demeure des Nduhungirehe sur la grande route qui descendait vers le Rubirizi et l'EPK (Ecole Primaire Kicukiro).Sur cette barrière se trouvaient notamment un garçon qui s'appelait Nizar, un autre dénommé Roberiti, un certain Claude, un autre garçon surnommé « Deresi » ou « Diregiteri », Janvier en question et surtout un dénommé Usabayezu Emmanuel surnommé aussi « Rukara ».
On ne sait pas grand-chose des autres mais en tous cas on sait que toutes les actions d'Olivier Nduhungirehe ont pour but aujourd'hui de couvrir cet épisode et notamment les méfaits de Usabayezu Emmanuel dit Rukara, son cousin, et que c'est la raison pour laquelle Olivier Nduhungirehe évite comme la peste le sujet de l'assassinat de son frère.
En ce qui concerne Janvier, il était avec tous les autres à la barrière en ce jour funeste du 15 avril 1994 lorsqu'ils ont entendu les coups de feu tirés plus bas dont on a su plus tard que ce sont ces coups de feu qui ont tué Kalisa.
Janvier, inquiet, a décidé de rentrer à la maison pendant que Rukara et tous les autres restaient à la barrière en faisant mine de ne rien craindre, Rukara étant particulièrement zélé dans son rôle d'Interahamwe puisqu'il était le seul à porter une longue veste de couleur militaire et une machette aiguisée.
Il s'agissait juste d'un rôle pour Rukara car, pour ceux qui le connaissent bien, Rukara est tutsi et a même des membres de sa famille qui ont été assassinés au cours de la même période dans sa campagne natale de Butare.
Mais Emmanuel Usabayezu, alias Rukara, vivait déjà depuis presque 4 ans chez son oncle Jean-Chrysostome Nduhungirehe qui l'avait d'ailleurs publiquement adopté comme son fils en 1993.
Se sentant menacé à Kigali, à Kicukiro, loin de sa famille, Rukara qui est un garçon assez malin, avec beaucoup de caractère mais lâche, avait choisi d'être plus royaliste que le Roi en se montrant plus zélé que les Interahamwe qui sévissaient à Kicukiro à ce moment-là.
C'est ainsi qu'il s'était retrouvé à être le chef de cette barrière et à terroriser ceux qui ont eu le malheur de passer par là, uniquement dans un rôle qu'on aurait pu comprendre s'il s'était contenté d'être passif sur cette barrière sans la diriger.
Comme toujours quand on est zélé ou prosélyte, on finit toujours par commettre une bévue et c'est ce qui est arrivé avec un garçon tutsi prénommé Paul, que d’autres Interahamweet Rukara ont emmené dans les terrains de football de l'ETO où il a été poignardé à mort.
Rukara racontait lui-même qu'il aurait seulement pris le couteau ensanglanté après le meurtre et l'aurait essuyé dans l'herbe et sur sa propre veste en faisant semblant de participer à cet acte ignoble.
Mais en réalité son rôle déterminant ne fait aucun doute dans cet assassinat car ceux qui étaient avec lui ont rapporté que c'est lui qui avait tout fait.
Aujourd'hui, au lieu de jouer aux durs dans l'association « Ibuka » de Bruxelles, il devrait avoir honte de ce meurtre dont il est auteur ou, à tout le moins, dont il a reconnu avoir été complice.
Demandez à l'un des garçons cités ci-dessus qui vous donnera le nom de famille de Paul et qui vous dira le jour et l'heure à laquelle Paul fut poignardé.
Et si aucun de ceux qui ont été cités ci-dessus ne veut vous les donner, demander à un garçon qui s'appelle « Hitiyise », un tutsi très gentil qui a survécu au massacre de Gahanga, entre Kicukiro et Rebero, et qui vit encore au quartier aujourd'hui.
Et si encore « Hitiyise » ne sait rien, demandez à Rukara lui-même, vous aurez la réponse dans ses yeux et vous comprendrez ce que veut couvrir Olivier Nduhungirehe à travers ses agissements d’aujourd’hui.
Janvier est donc redescendu vers chez lui au fur et à mesure que les coups de feu se rapprochaient mais personne ne savait exactement d'où venaient les tirs, sauf que Janvier a en fait eu le malheur de redescendre dans le mauvais sens pour parcourir les 50 mètres qui le séparaient de la barrière.
A peine avait-il sonné au portail de leur propriété à Kicukiro que sa mère, qui avait aussi entendu les coups de feu, s'est précipitée pour ouvrir le portail à son fils qu'elle devinait être derrière le portail sur la route.
A l'intérieur de l'enclos, elle a entendu l'un des soldats du FPR ordonner à l'autre de tuer Janvier en kinyarwanda "mwiceGataba..."(Tue-le Gataba) et c'est comme cela qu'on connaît le nom du tueur qui s'est exécuté en tirant deux balles mortelles sur sa victime, une sous l’aisselle et une autre dans la tempe.
Comme ils avaient entendu du bruit à l'intérieur de la parcelle, les soldats du FPR ont encore jeté une grenade par-dessus le portail mais elle n'a blessé personne, elle a juste détruit une partie du toit de la maison familiale des Nduhungirehe.
Couchée par terre, suite à ce jet de grenade, la mère de Janvier a pu voir, sous le portail, son fils jonché par terre et immobile, décédé.Janvier a été inhumé dans le jardin de la demeure familiale.
Au moment où ces trois soldats sont arrivés à hauteur du portail de chez Nduhungirehe, juste avant de tuer Janvier, ils ont été aperçus par les autres larrons qui étaient à la barrière dont Rukara qui se souvient parfaitement des petites casquettes vertes que portaient ces Inkotanyi.
Rukara et tous les autres se sont immédiatement dispersés en courant et lui a détalé dans la direction opposée, vers les terrains de l'ETO, avant de bifurquer à droite sur la route qui longe ces terrains, pour passer devant une petite boutique qui s'appelait à l'époque Scania.
Deux des soldats du FPR ont immédiatement pris Rukara en chasse pour essayer de l'attraper et lui faire la peau vu qu'il devait paraître évident pour eux qu'il était sans doute le chef de la barrière ou en tous cas un Interahamwe visible contrairement aux autres.
Rukara a jeté sa machette dans sa fuite et couru comme cela ne lui était jamais arrivé dans le but de rejoindre les positions militaires des FAR qui étaient sur la route principale Sonatubes-Rebero, pas loin de chez Aubry, un garçon qui fut aussi tué plus tard fin mai 1994 lors de la prise de Kicukiro par le FPR.
En remontant la route à vive allure, les deux poursuivants de Rukara ont été aperçus par d’autres militaires des FAR qui étaient en position à l'ETO et qui ont immédiatement ouvert le feu en tuant l'un des deux Inkotanyi sur le champ.
L'autre, apparemment très serein, a alors arrêté net sa poursuite contre Rukara, le temps de répliquer par un tir de kalachnikov vers la position des FAR et ensuite de faire demi-tour pour ramasser l'arme de son compagnon avant de disparaître à travers les terrains de football de l'ETO, probablement pour poursuivre sa mission.
Ce qu'Olivier Nduhungirehe tente de cacher c'est probablement le côté où il se trouvait et où se trouvait sa famille en 1994.
Rukara a ensuite été recueilli par les militaires des FAR en position au Centre commercial de Kicukiro, près de la station d'essence en face d’OPROVIA et y est resté pendant deux jours avant de rejoindre la mère d'Olivier Nduhungirehe à la maison pour quitter enfin le quartier.
Il n'y avait pas beaucoup de gens chez les Nduhungirehe pendant les vacances de Pâques en avril 1994, le père était absent car il était venu se faire soigner en Belgique où il vivait à Louvain-la-Neuve avec ses filles Solange et Chantal.Olivier Nduhungirehe vivait aussi à Louvain-la-Neuve où il suivait péniblement sa première année de droit, tandis que sa sœur Lyliose était partie étudier au Sénégal.
Il ne restait chez les Nduhungirehe que Janvier qui venait d'être assassiné, Rukara avec ses méfaits, la mère Patricia, l'une ou l'autre bonne et un certain Christophe qui était un domestique qui a fini par gagner la confiance de la famille et qui est aujourd’hui toujours lié à la famille de Nduhungirege, ayant d'ailleurs épousé une des soeurs survivantes de Rukara.
Christophe avait un frère qui était commando dans les FAR à l'époque et qui, raconte-t-on, aurait fait un carnage dans sa commune natale.
Bref, voilà le paradoxe que tente de cacher Olivier Nduhungirehe de nos jours.
C'est ce paradoxe qui fait que sa mère, vers le 20 avril 1994, a finalement pris leur camionnette Mitsubishi blanche de l'époque et est partie immédiatement pour Butare à un moment où les massacres battaient leur plein, notamment à Nyabugogo qu'elle a traversé sans problème alors même qu'elle est elle-même tutsi et transportait, outre Christophe qui est hutu, Rukara qui est tutsi aussi, même si, à l'époque, il se faisait passer pour hutu et surtout Interahamwe.
Qui d'autre a pu oser faire une chose pareille à l'époque en étant tutsi, si ce n'est justement ceux qui aujourd'hui veulent jouer aux plus durs d'Ibuka ?
On pourrait en dire encore et encore mais la vérité sur cette époque du 7 au 20 avril 1994 se devait d'être portée à la connaissance de tous ceux qui n'ont jamais compris ce que couvait Olivier Nduhungirehe.
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